Résumé de l'édition
|
Le bruit de jouets qui sont projetés dans la chambre, les hurlements...Le réveil brutal d'une mère chaque nuit qui doit faire face au cauchemar de son enfant. Que lui arrive-t-il ? Pourquoi dit t-il savoir des choses sur un événement qui s'est produit il y a plusieurs décennies et au matin, tout oublier ?
Dans The Pieces We Keep, Kristina McMORRIS aborde le sujet -discutable- du mort qui ne trouve pas le repos tant que la vérité n'est pas rétablie. Un sujet assez surnaturel qui par sa singularité m'a poussé à acheter ce roman. Mon unique crainte était qu'il y ait un côté trop spirituel mais cela n'a pas été le cas, l'auteure n'est pas tombée dans ce travers. Ici, il s'agit ni plus ni moins qu'un prétexte pour remonter le fil de l'histoire. Le lecteur est libre de se pencher sur la question s'il le souhaite mais ce n'est pas nécessairement le but. Un point de départ original qui m'a fait tout de suite accrocher.
Dans ce roman, l'auteure se sert du passé pour éclairer le présent en nous emmenant un chapitre sur deux durant la Seconde Guerre Mondiale. Deux intrigues donc liées qui progressent en parallèle.
A travers l'histoire d'Audra qui se déroule de nos jours. On partage le quotidien de cette mère de famille qui doit depuis le décès de son mari, jongler entre sa vie professionnelle et sa vie de famille. Pour elle, les choses vont se compliquer lorsque son fils prétend connaitre des choses sur la Seconde Guerre Mondiale.
On ne peut qu'être touché par cette mère de famille qui ne veut pas faillir. J'ai eu une préférence pour cette intrigue. Cette histoire a beaucoup de nuances car en plus de tenter de percer le mystère autour de son fils, elle doit continuer à tout assumer. Un personnage sincère. Les cauchemars de Jack ne sont que les débuts d'une spirale infernale où tout le monde se sent impliquée : belle famille, école, voisin...
Kristina McMORRIS pense aux conséquences d'une telle situation et avec justesse, ne fait pas plonger le personnage d'Audra dans la caricature de la mère débordée et dépressive. Le ton employé par l'auteure est adéquat, mesuré. Une mère qui ne peut compter que sur le soutien d'une collègue mais aussi sur celui inattendu de Sean, un soldat revenu d'Afghanistan. D'autant plus que ce dernier, pourrait bien être le lien avec le passé.
Un passé que le lecteur découvre également et qui nous aiguille sur le présent. C'est l'histoire de Vivian James. Une jeune américaine qui tombe amoureuse à Londres mais qui est contrainte avec la guerre de rentrer aux États-Unis. Grâce au présent, le lecteur sait qu'il s'est passé un événement tragique - cette connaissance renforce le côté mélodramatique. On veut comprendre qui dans The Pieces We Keep tente de faire passer un message à travers Jack. A plusieurs reprises, j'ai tenté de deviner et j'avoue lors de la révélation, j'ai été surprise !
Même si ce n'est pas l'intrigue que j'ai préféré, ce n'est pas passé loin. Le début était prometteur, il y avait une certaine tension. Toute la partie à Londres a été à la hauteur, l'intrigue commençait à se tisser. Il y avait les premières alertes qui allaient annoncer une période sombre de la capitale. C'est lorsque l'intrigue se déroule aux États-Unis que j'ai moins apprécié. Pourtant, l'auteure a quand même réussi à aborder le sujet des américains qui espionnaient pour le compte de l'Allemagne ou s'est amusée le temps d'un passage à mettre en scène un des personnages de son roman Letters from Home. Mais à côté de cela, j'ai été rapidement déstabilisée par la tournure qu'ont pris les événements. J'avais cherché à trop anticiper et mon imagination s'était un peu emballée. Ça s'est avéré moins compliqué que je le pensais et j'ai été un peu déçue. Ceci dit, la fin sur cette histoire m'a quand même convenu et plus le temps passe et plus, je trouve que c'était la fin la plus appropriée - surement la plus rationnelle.
The Pieces We Keep est un roman qui est au fond un bel hommage aux mères célibataires. J'ai beaucoup apprécié cette lecture même si ce n'est pas le roman que j'ai préféré. Kristina McMORRIS n'a pas fini de me surprendre en abordant le thème de la Seconde Guerre Mondiale car à chaque fois, elle le fait de manière inaccoutumée. C'est une auteure que je continuerai à suivre avec plaisir.
EDITION : Kensington (2013) PAGES : 464 LANGUE : Anglais (pas encore traduit)
LIEUX : Londres (ANGLETERRE) | Portland, Wilsonville, Sherwoord, New York (ÉTATS-UNIS)
PERSONNAGE(S) : Audra Hughes, Jack, Vivian James, Isaak Hemel, Gene Sullivan...THÈMES : Passé/présent | Seconde Guerre Mondiale | Âme |
Hummm, c'est très intriguant !!! Je ne me souviens pas avoir déjà vu des romans traduits en français de cette auteure...
RépondreSupprimerEncore un beau billet tentateur ;)
Non malheureusement aucun de ses romans n'est encore traduit...
SupprimerOh il me tente bien, dommage qu'il ne soit dispo qu'en anglais
RépondreSupprimerPourquoi ne pas le lire en anglais ? Le niveau est abordable ;)
SupprimerJe ne connais pas du tout mais j'adore la couverture et ce que tu en dis! Je me le note si jamais il passe entre mes mains :)
RépondreSupprimerTu fais bien...J'espère qu'il va vite passer entre tes mains alors ;)
SupprimerEt VOILA encore un que j'ajoute à mon panier Amazon :p Bravo ^^ (super chronique :D)
RépondreSupprimerMerci Léa !! Ahah...J'attends de tes nouvelles alors ;)
SupprimerJe pense que ça pourrait me plaire, merci pour la découverte :) !
RépondreSupprimerDe rien ! :D
SupprimerPourquoi pas ?
RépondreSupprimerParfois il faut se laisser tenter ;)
Supprimer