13.11.14

The Railway Man

                                      DE : Eric LOMAX
EDITION : W. W Norton & Company
PAGES : 288
LANGUE : Anglais
LIEUX : Edimbourg, Inverness, Stromness (ECOSSE)| Scarborough, Berwick-upon-tweed, Catterick, Great Leights (ANGLETERRE) | Bombay, Calcutta (INDE) | Keppel, Changi (SINGAPOUR) | Kanchanaburi, Bangkok (THAILANDE) | GHANA | JAPON
PERSONNAGE(S) : Eric Lomax
                                      THEMES : Témoignage | Seconde Guerre Mondiale | Prisonnier
RÉSUMÉ DE L’ÉDITION
During the second world war Eric Lomax was forced to work on the notorious Burma-Siam Railway and was tortured by the Japanese for making a crude radio.
Left emotionally scarred and unable to form normal relationships Lomax suffered for years until, with the help of his wife Patti and the Medical Foundation for the Care of Victims of Torture, he came to terms with what had happened and, fifty years after the terrible events, was able to meet one of his tormentors.

The Railway Man is an incredible story of innocence betrayed, and of survival and courage in the face of horror.

MON AVIS
La Seconde Guerre Mondiale fait rage en Europe, Eric LOMAX un jeune écossais s'engage dans l'armée Britannique. Ce qui était pour lui un devoir héroïque va très vite devenir un cauchemar. Il sera fait prisonnier des japonnais et ceci jusqu'à la fin de la guerre.
Avec ce témoignage, Eric LOMAX veut nous faire partager son calvaire, essayer d'oublier. Eric a été torturé durant sa captivité.

J'ai eu envie de lire ce livre, lorsqu'un matin je suis tombée sur la bande d'annonce d'un film, The Railway Man. Colin FIRTH était l'interprète principal. En faisant quelques recherches, j'ai appris que le film s'inspirait directement d'un témoignage. Ni une, ni deux, je me suis procurée le livre. La bande d'annonce laissait présager des moments intenses, de la violence certes mais aussi des moments émouvants...

C'est dans cet état d'esprit que j'ai commencé ma lecture et très vite, j'ai déchanté ! Dès le début, l'auteur nous raconte sa jeunesse, sa rencontre avec sa première femme, sa passion pour les trains. Ce qui nécessite tout au plus une vingtaine de pages prend dans ce livre des dimensions extraordinaires - 70 pages !! Sur un livre qui ne compte que 290 pages, j'ai eu le sentiment dès le départ d'avoir été assommée ! C'est devenu lassant surtout qu'il traite principalement de sa passion pour les trains. Lorsque l'on veut lire un témoignage sur la guerre, on veut que l'histoire commence même si ce n'est pas par la captivité au moins par la guerre !

De plus, comme je le remarquerai par la suite, c'est le style de LOMAX qui m'a un peu dérangé. Les termes employés, la construction des phrases, la ponctuation choisie rendent le style impersonnel. Comme si l'auteur lui même était détaché et qu'il était un spectateur de sa propre vie. Le style manque de finesse, le jeune écossais intrépide semblait froid.


Le grand tournant dans le livre, c'est la période de sa captivité. Cette partie était intense, les mots pour le coup étaient justes. Peu de mots ont réussi à me mettre mal à l'aise lorsqu'il y décrit les tortures que les japonais lui infligent. Le lecteur rentre enfin dans l'intimité de ce soldat.
Il ne faut pas croire qu'il a été tout le temps torturé. Eric LOMAX nous partage son quotidien. On découvre les camps où il est tour à tour enfermé, les cellules dans lesquels il reste parfois sans voir la lumière, sans avoir la possibilité de parler avec celui qui partage sa cellule. Le lecteur apprend que LOMAX cherche à s'évader et qu'il a lui même fait une carte. Il apprend aussi que les détenus cherchent coute que coute à aller à l'hôpital où la détention même si elle n'est pas parfaite et toujours meilleure. Les prisonniers font aussi de nombreux travaux qui les laissent dans des états épouvantables.
J'ai enfin partagé les doutes, la peur de l'auteur, il était temps ! C'est un homme brisé par ses blessures qui rentrera au Royaume-Uni.
Mais voilà, il y a des "mais". Eric LOMAX parle très peu de ses codétenus, le lien fraternel qui devrait se créer n'est pas écrit, n'est pas ressenti. Je m'attendais si ce n'est ce lien fraternel, au moins à de la solidarité comme celle que l'on retrouve chez les soldats de la Easy Company (Band of brothers pour les ignorants ^^).
L'adaptation cinématographique met en scène un certain FINLEY qui n'est pas présent dans le livre ! Si le cinéma, lui invente un ami...ce n'est pas bon signe ! L'absence de dialogues a surement joué un rôle. Il n'y a aucune anecdote amusante qui aurait pu alléger l'ambiance.
De plus, cette partie s'est révélée très pauvre dans la mesure où elle ne représente à peine la moitié du livre !

Comme les montagnes russes, après cette partie, c'était la dégringolade. Je me suis ENNUYÉE ! Le récit aurait pu largement se terminer avant mais non, Eric LOMAX raconte son "après captivité".
Comme un exutoire à ses maux, il recherche l'interprète qui traduisait ses propos lors de ses tortures. Il fini par le retrouver 50 ans plus tard et part à sa rencontre. Cette rencontre qui aurait pu être intéressante ne l'est pas.
En effet, tout au long du livre, Eric faisait part au lecteur de sa haine pour cet interprète. Il semblai froid et pourtant, au moment de la confrontation, c'est un homme malade, qui a été traumatisé par la guerre, qui a essayé de se racheter, que le lecteur découvre. L'échange même entre les deux hommes ressemblait plus à des retrouvailles entre des amis perdus de vue !
Évidemment, je ne m'attendais pas à une rencontre musclée mais au moins, que LOMAX une fois pour tout dit en face tout ce qu'il pensait !

Cette lecture fut décevante, le manque d’empathie que j'ai eu pour l'auteur a surement contribué à ce sentiment. Eric LOMAX a peut être réussi à tirer un trait sur son passé grâce à ses mémoires, ça sera au moins une chose positive qui sortira de ce livre.
Il me reste plus qu'à regarder la version "hollywoodienne" de ce témoignage...

© Melleaurel

11 commentaires:

  1. J'ai globalement le même avis que toi même si la captivité, j'ai trouvé assez moyen. J'ai un avis ambigu sur le sujet.

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  2. Si la seule partie qui est prenante c'est celle de sa captivité je pense que je vais me dispenser de le lire, parce que j'ai horreur de lire des choses violentes.

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  3. Quel dommage ! Ce témoignage promettait pourtant d'être intéressant. Je ne le note pas du coup. Par contre, je me laisserai sûrement tenter par le film !

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  4. @Natacha : J'ai hâte de lire ton avis ;)

    @La bibliothèque de Titania : Oui tu as raison alors, il faut que tu passes ton tour ;)

    @Tasse de culture : Oui, je vais essayer de l'oublier et regarder le film ;)

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  5. L'histoire a l'air très intéressante malgré un avis bon sans plus, cela pourrait vraiment m'intéresser :)

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  6. Oui l'histoire pouvait être intéressante ! ^^

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  7. Et bien je n'avais pas déjà l' excessive curiosité de découvrir ce roman mais là je n'ai même pas envie d'essayer. Mais le film me tenterait bien (Colin Firth oblige <3)

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  8. Oui, le film est tentant pour l'histoire et pour l'acteur ^^

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  9. Dommage ! Mais c'est vrai que le film est tentant !

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  10. Je me tâte à même regarder le film alors.. surtout que les scènes de violence au cinéma me gênent et me choquent encore plus qu'à l'écrit dans un roman :/

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  11. @Sunset Avenue : Oui...rien à voir avec le livre...

    @Alicia : Ah bon ?!? Pour moi ça va...j'ai grandi avec mon père qui regardait beaucoup de films sur la Guerre...et des grandes soeurs qui regardaient des films d'horreurs...Mais je peux comprendre ^^

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