DE : Lucy WORSLEY EDITION : Faber & Faber PAGES : 368 LANGUE : Anglais LIEUX : ANGLETERRE PERSONNAGE(S) : / THEMES : Histoire | Société | Habitation |
RÉSUMÉ DE L’ÉDITION
Why did the flushing toilet take two centuries to catch on? Why did Samuel Pepys never give his mistresses an orgasm? Why did medieval people sleep sitting up? When were the two "dirty centuries"? Why did gas lighting cause Victorian ladies to faint? Why, for centuries, did people fear fruit? |
MON AVIS
Alors que pour tout le monde, il paraît tout naturel de rentrer chez soi, d'allumer la lumière, de jeter ses clés sur la table du salon, de pousser la porte de la cuisine pour y déposer les courses ; pour Lucy WORSLEY, auteure et historienne, il faut l'expliquer. Elle cherchera à travers son ouvrage à expliquer en quoi ces « gestes » du quotidien ont une histoire et essaiera de le proposer - pourquoi pas - avec un trait d'humour « so British ».
Pour se faire, plusieurs pièces de la maison y seront disséquées...Le lecteur sera emmené dans la chambre, la salle de bain, le salon et enfin, la cuisine.
Tour à tour, chaque pièce est examinée avec soin. Chaque pièce constituera une partie du livre. Pour la chambre, l'histoire de la masturbation, des maladies transmissibles y seront traités notamment, tout comme le lit. Dans la salle de bain, se posera la question du bain, de la douche et des canalisations...
Autant de sujets qui déconcerteront le lecteur, mais pas forcément de la manière à laquelle on pense. J'ai regretté parfois de ne pas trouver de lien entre la pièce et le chapitre qui s'y insère. Pire, dans le chapitre lui-même, je n'ai pas vu de rapport avec le titre !
Ce sentiment s'explique par le fait que l'auteure explique l'évolution d'une pièce en prenant en considération un changement sociologique majeur. Elle est partie des conséquences pour en faire des déductions...
Lucy WORSLEY peut perdre le lecteur dans des détails insignifiants alors qu'aller à l'essentiel aurait allégé la lecture mais surtout m'aurait empêché de me demander sans cesse – l'auteure, cherche-t-elle à broder ?
C'est un des bémols de ce livre, cette impression qu'il faut raconter quelque chose qui a un petit rapport avec une pièce pour pouvoir alimenter le livre. C'est de l'histoire que je voulais tout simplement avec des dates, des références et une chronologie.
C'est ce qui est plus paradoxale lorsqu'on lit à la fin, le nombre de sources et d'ouvrages que l'auteure a utilisé !
De plus, l'histoire de la maison est surtout centrée sur la maison anglaise avec quelques explications de termes faisant référence à la France. J'aurai préféré plutôt qu'elle compare les us et coutumes des Pays.
Ce manque de clarté m'a exaspéré. Alors qu'au début j'ai vraiment apprécié cette lecture pour les connaissances que j'emmagasinais, à la fin j'avais qu'une hâte : arrêter !
L'auteure glisse de temps en temps, quelques anecdotes ou adages de l'époque pour exprimer certaines situations. Comme une bouffé d'air frais, je prenais chaque « anecdote » avec beaucoup plaisirs. C'est cet humour anglais, tout en retenu avec quelques phrases cinglantes qui a sauvé le livre même si parfois, je dois l'avouer, je n'ai pas saisi toutes les subtilités...
D'ailleurs, une a retenu mon attention : « 5 minutes avec Venus, toute la vie avec Mercure ». Cette expression faisait référence à la situation des soldats britanniques pendant la Première Guerre Mondiale. De nombreux soldats sont revenus avec la siphilys après avoir visité quelques bordels. Le moyen à l'époque pour "soigner" était le mercure ! C'est une des seules expressions que j'ai retenu...aller savoir pourquoi...
If Walls Could Talk est une lecture que l'on pourrait ranger dans la catégorie "mi-figue mi-raisin". J'ai bien aimé au début mais le style m'a vite agacé. Le livre a pourtant eu un beau succès de l'autre côté de la Manche. La BBC en a même fait un reportage avec l'auteure. Je pense que le support « vidéo » est celui qui rendra plus vivant et du coup, plus intéressant cette Histoire.
Pour se faire, plusieurs pièces de la maison y seront disséquées...Le lecteur sera emmené dans la chambre, la salle de bain, le salon et enfin, la cuisine.
Tour à tour, chaque pièce est examinée avec soin. Chaque pièce constituera une partie du livre. Pour la chambre, l'histoire de la masturbation, des maladies transmissibles y seront traités notamment, tout comme le lit. Dans la salle de bain, se posera la question du bain, de la douche et des canalisations...
Autant de sujets qui déconcerteront le lecteur, mais pas forcément de la manière à laquelle on pense. J'ai regretté parfois de ne pas trouver de lien entre la pièce et le chapitre qui s'y insère. Pire, dans le chapitre lui-même, je n'ai pas vu de rapport avec le titre !
Ce sentiment s'explique par le fait que l'auteure explique l'évolution d'une pièce en prenant en considération un changement sociologique majeur. Elle est partie des conséquences pour en faire des déductions...
Lucy WORSLEY peut perdre le lecteur dans des détails insignifiants alors qu'aller à l'essentiel aurait allégé la lecture mais surtout m'aurait empêché de me demander sans cesse – l'auteure, cherche-t-elle à broder ?
C'est un des bémols de ce livre, cette impression qu'il faut raconter quelque chose qui a un petit rapport avec une pièce pour pouvoir alimenter le livre. C'est de l'histoire que je voulais tout simplement avec des dates, des références et une chronologie.
C'est ce qui est plus paradoxale lorsqu'on lit à la fin, le nombre de sources et d'ouvrages que l'auteure a utilisé !
De plus, l'histoire de la maison est surtout centrée sur la maison anglaise avec quelques explications de termes faisant référence à la France. J'aurai préféré plutôt qu'elle compare les us et coutumes des Pays.
Ce manque de clarté m'a exaspéré. Alors qu'au début j'ai vraiment apprécié cette lecture pour les connaissances que j'emmagasinais, à la fin j'avais qu'une hâte : arrêter !
L'auteure glisse de temps en temps, quelques anecdotes ou adages de l'époque pour exprimer certaines situations. Comme une bouffé d'air frais, je prenais chaque « anecdote » avec beaucoup plaisirs. C'est cet humour anglais, tout en retenu avec quelques phrases cinglantes qui a sauvé le livre même si parfois, je dois l'avouer, je n'ai pas saisi toutes les subtilités...
D'ailleurs, une a retenu mon attention : « 5 minutes avec Venus, toute la vie avec Mercure ». Cette expression faisait référence à la situation des soldats britanniques pendant la Première Guerre Mondiale. De nombreux soldats sont revenus avec la siphilys après avoir visité quelques bordels. Le moyen à l'époque pour "soigner" était le mercure ! C'est une des seules expressions que j'ai retenu...aller savoir pourquoi...
If Walls Could Talk est une lecture que l'on pourrait ranger dans la catégorie "mi-figue mi-raisin". J'ai bien aimé au début mais le style m'a vite agacé. Le livre a pourtant eu un beau succès de l'autre côté de la Manche. La BBC en a même fait un reportage avec l'auteure. Je pense que le support « vidéo » est celui qui rendra plus vivant et du coup, plus intéressant cette Histoire.
Merci à Alicia de m'avoir offert ce livre ! Grâce à toi, j'ai enfin pu découvrir ce livre qui m'avait fait de l’œil dans ta PAL ! Merci !
© Melleaurel
Très bonne chronique comme toujours ! :)
RépondreSupprimerLe livre à l'air intéressant mais c'est dommage qu'il n'y pas plus d'informations sur les coutumes...
Merci ! Oui, j'aime aussi lorsqu'il y a plus de références aux coutumes ;)
SupprimerJ'avais envie de le lire mais beaucoup moins maintenant après si je dois le lire ça sera certainement peut être quelques pages par ci par là
RépondreSupprimerOui tu as raison ^^
SupprimerAh mince, l'idée avait l'air sympa.
RépondreSupprimerOui, l'idée l'était mais moins le reste... ;)
SupprimerOh mince alors ! Je suis un peu moins pressée de le lire pour le coup ^^'
RépondreSupprimerPeut être un chapitre par ci par là comme Tacha !
Oui, il ne faut pas le lire d'un seul coup car ça devient "barbant" ! Merci encore ;)
SupprimerUne chronique sincère qui montre les aspects positifs et négatifs, ce n'est pas un livre que je lirai de suite mais pourquoi pas plus tard ? :)
RépondreSupprimerJ'ai essayé d'être sincère ! Merci ! ;)
SupprimerJe trouve le principe assez sympa, j'aimerais bien découvrir comment l'auteur s'en sort. Merci pour cette belle découverte!
RépondreSupprimerJ'espère que tu l'apprécieras ;) De rien !
SupprimerDommage, l'idée de départ était vraiment sympa mais.... :/ je ne pense pas qu'il est fait pour moi :/
RépondreSupprimerJe te souhaite une bonne prochaine lecture :)
Bisous :)
Merci ! ;)
SupprimerJ'ai failli me le prendre sur internet un jour avant ta chronique, au final je suis contente d'avoir remis à plus tard. Je suis pas d'humeur à m'acheter des livres qui vont me plaire que moyennement ces temps-ci, économies oblige.
RépondreSupprimerPar contre je vais voir s'il est pas à la biblio, et picorer des petits bouts de temps en temps.
Oui, tu as bien raison...Après peut être que tu vas l'adorer ;)
SupprimerDommage, il avait l'air plutôt top ! Tant pis, je passe mon tour !
RépondreSupprimerSage décision ;)
SupprimerTrès jolie chronique ! je ne pense pas avoir l'occasion de le lire un jour^^
RépondreSupprimerOh l'idée m'a l'air vraiment originale, pile le genre de lire que j'aime... Mais ton avis me fait un peur j'avoue...
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